La gale chez l'oiseau

Avertissement :Cette fiche est uniquement informative, seul un Docteur Vétérinaire

est compétent pour affirmer le diagnostic et choisir le traitement adapté.

 

Chez les oiseaux, notamment chez les Psittacidés, seule la gale du bec et des pattes est la plus souvent évoquée. Les premières descriptions ont été principalement faites sur la perruche ainsi que sur le canari.

 

 

1) L'origine : 

 

Cette atteinte est due à un parasite externe de la classe des arachnides, arthropodes de la famille des sarcoptidés. Le corps a la forme d'un disque sphérique.

 

 

On distingue plusieurs formes de ce parasite :

  • Cnemidocoptes mutans qui touche surtout les poulets, les dindons, les faisans 

              et l'ensemble des gallinacés.

  • Cnemidocoptes pilae touchant principalement les perruches et les canaris.
  • Cnemidocoptes jamaicensis qui infeste essentiellement les canaris.
  • Cnemidocoptes gallinae qui concerne principalement les poulets, oies, pigeons

              et faisans.

Ce parasite infestant l'oiseau appartient à l'espèce Cnemidocoptes.

 


2) Lésions :

 

Nous n'évoquerons que les deux formes de gale les plus fréquentes :

 

a) Cnemidocoptes pilae : 

 

Lorsqu'il s'agit de C. pilae, la contamination est très lente avant l'apparition des premiers

signes. Les premiers signes sont visibles au niveau des commissures du bec par la présence

d'une poudre blanche, voire d'une masse granuleuse blanchâtre ou jaunâtre ou de croûtes

envahissantes.

Les pattes peuvent également être atteintes, d'ailleurs, chez le canari ou le diamant de

Gould, seules les pattes sont atteintes.L'oiseau ne se gratte pas ou très rarement.

 

b) Cnemidocoptes gallinae :

 

Cette variété de gale est moins mentionnée comme pouvant infester les Psittacidae.

Elle est surnommée "la gale déplumante". Les plumes sont cassantes ou bien l'oiseau se les

arrache aisément par simple grattage. La peau est inflammatoire (rouge et irritée) et l'oiseau se gratte. 

3) Diagnostic :

 

Le grattage de la peau et l'examen microscopique permettent de confirmer la présence

des parasites.

 

4) Traitement :

 

Plusieurs traitements sont possibles et notamment l'huile minérale, le benzoate de benzyle

en émulsion, mais aujourd'hui l'ivermectine semble s'avérer le plus efficace et le plus simple

d'emploi. En tout état de cause, une visite chez votre vétérinaire s'impose car seul ce dernier

sera compétent pour vous prescrire le traitement adapté.

 

En outre, les cages, volières et tous les ustensiles entrant en contact avec l'oiseau malade

doivent être nettoyés. L'oiseau malade doit être isolé. Si cela n'est pas possible, le traitement

pourrait être, après bien entendu l'avis de votre vétérinaire, appliqué à l'ensemble des oiseaux

qui ont pu être contaminés.

 

Il convient de préciser qu'il n'y a en principe aucun risque pour la santé humaine en cas de

 

contact avec un oiseau infesté par ce parasite.