Nom latin : Anadorhyncus hyacinthinus
Espèce inscrite en Annexe I de la Convention de Washington.
Espèce décrite en 1790 et soumise à un trafic majeur accru depuis les années 1970.
C'est l'un des plus beaux perroquets que l'on puisse observer dans certains parcs zoologiques.
De nombreux parcs participent à un programme de reproduction en captivité afin de constituer un capital génétique pour des jours meilleurs.
Taille :
environ 100 cm
Poids: environ 2 kg
Couleur: Bleu cobalt superbe, le pourtour des yeux et la base de la mandibule inférieure sont jaunes-orangés.
L'Europe autorise la vente de jeunes nés en captivité et issus de deuxième génération. C'est une bonne chose pour endiguer
l'importation d'oiseaux sauvages mais ceux-là seront exclus de toute reproduction.
Les besoins alimentaires du hyacinthe sont très spécifiques : il se nourrit principalement des fruits d'une
variété de palmier à huile. Ce régime est complété par des baies et des fruits. De par cette spécificité, la survie du hyacinthe dépend de l'intégrité de son habitat.
Le dernier ara de Spix ("cousin" du hyacinthe) est mort en l'an 2000. Tous les spécialistes des psittacidés s'accordent à dire que le hyacinthe sera un des prochains aras sur la liste des espèces
éteintes.
Nous avons pris ces photos au Biodôme de Montréal. Tous les animaux présentés dans ce lieu sont nés en
captivité.
L'ara hyacinthe vit sur un territoire immense en groupes clairsemés. La région du Pantanal apparaît comme étant celle qui abrite encore une population conséquente de "hyacinthe".
Cette région inondée est protégée d'une mise en culture, mais son sous-sol est très riche en minéraux ... et l'eau du Pantanal est pompée pour arroser d'autres régions durant la saison sèche.
Selon un article paru dans "PsittaScene" (n° 52, Août 2002), la population sauvage serait estimée à 5000 individus et les actions de protection menées depuis 1987 auraient porté leurs fruits. Cependant son habitat naturel demeure encore très menacé.